Pour m'éviter les répétitions dans mes mails, voici les liens qui répondent à l'éternelle question du "COMMENT ON FAIT SAGEUUUH-FEMMEUUUH?"

lundi 31 août 2015

Les questions qu'on se pose avant la rentrée...

Il y a 2 ans, je venais de découvrir l'indépendance. J'attendais ça depuis très longtemps, c'est comme quand on est au collège: quand on est en 6ème, les 3ème ont l'air super grands mais en fait leur plus grande préoccupation c'est celui qui aura le plus de followers sur instagram. Quand on est au lycée, on regarde avec envie les bacheliers qui se préparent à partir à la fac...

Mais ça, c'est toi quand tes parents te laissent seul dans ton premier appart:

Quand tu découvres que faire ses courses en prenant le bus et le tram, ça fait mal aux bras (et au porte monnaie). Quand tu deviens ami avec les pâtes, le riz et la constipation. Quand tu dois traîner ton linge sale à la laverie, en attendant dans la salle où y'a plein de gens louches, et que quand tu rentres tu dois tout bien étendre sur des cintres car repasser c'est vraiment trop dur et c'était plus simple quand môman le faisait à la maison.

Tu es largué dans la vie d'adulte quoi, alors qu'au final tu es encore un bébé. Et comme tu es un bébé, avant de rentrer en P1 tu te poses plein de questions, car tu sais que ça va être très difficile comme je l'ai raconté avec beaucoup de blagounettes pour mieux faire passer la pilule dans cet article (désolée s'il y a des répétitions)

Est-ce qu'il y a encore du bizutage ?
On a tous entendu parler de l'histoire des doublants qui martyrisent les primants, comme je l'ai spécifié dans mon autre article sur la P1 à part chanter des beauferies, ils ne font rien de méchant. Ils jouent juste leur dernière chance et remettent leur vie entre parenthèses 1 année de plus, et leurs fessiers sont déjà douloureux d'être restés posés un an à la BU !

Est-ce que je dois prendre un prépa ?
C'est comme tu le sens. Dans ma fac, honnêtement, ce n'est pas vraiment utile (pour sage-femme du moins) si tu sais bien prendre tes cours.
Une prépa pourra te faire des jolis polys de cours tout propres et tu auras quelqu'un pour t'expliquer un peu mieux le métabolisme des oses que le malheureux schéma que tu auras tenté de prendre en photo sur le diaporama du prof.
Mais une prépa ça coûte cher, et ça t'impose de travailler à certaines heures (te caler sur le rythme des cours de la prépa, te rajouter des colles) et pour certaines personnes ça peut être tout sauf bénéfique.
Si tu as un tutorat dans ta fac, fais lui confiance et fais ses colles, prends bien tes cours et ça devrait aller sans prépa.
Le meilleur entre-deux c'est de faire un stage de pré-rentrée pour te mettre dans le bain (avoir quelques polys de base, quelques astuces) et de là tu sens vite si la prépa te va !

Comment ça se passe les cours ?
En amphi. Avec du monde. Et du bruit. Et des avions en papier. Et des chansons paillardes.
Choisis vite ton support de cours:
- à la main ça fait mal, mais c'est pratique pour écrire les formules
- à l'ordi c'est plus propre et tu écris vite, mais si tu n'as pas d'imprimante c'est naze car apprendre sur un écran c'est franchement impossible

Il vaut mieux que tu assistes à tous les cours qui ne sont pas une perte de temps (le prof qui lit à voix haute son poly que tu as sous le nez ne sert à rien: tu n'as plus besoin que père castor te raconte une histoire)
et que tu écoutes, même si tu vois au tableau un schéma qui est dans ton poly, surtout écoute et note les explications, dans 3 mois tu ne te souviendras plus du nom et de l'utilité de cette enzyme !

Comment prendre un rythme de travail ? Quel était le tien ?
Oui quand tu vas un P1 le conseil bateau que tout le monde va te donner (moi la première) c'est pas "une de perdue dix de retrouvées" mais "faut trouver ton rythme dès le débuuuut"

Mais comment trouver son putain de rythme alors qu'on sort tout juste du lycée où réviser le contrôle de physique dans le couloir juste avant l'épreuve suffisait à maintenir sa moyenne ? Où on avait des mignons petits exercices que les profs nous dictaient pour mettre sur nos petits agendas ?

Ne te force pas (dans la mesure du possible) à travailler juste histoire de travailler, parce que dans l'amphi t'auras toujours un connard pour te dire "ha je connais déjà tous les cours d'UEtruc, j'ai refait les QCM j'ai eu tout juste et je chie des papillons"
Quand tu relis 10 fois la même phrase, que tu t'endors dessus, que ton esprit vagabonde et que dans ta tête c'est ça même si tu as changé de matière car avoir cette sensation là quand tu bosses la bioch c'est normal:

Ferme tes cahiers, et pète un coup lève toi, prends l'air.
Il y a des heures où ton cerveau ne veut pas travailler le bougre, parce que tu digères ou parce que ton cerveau est un salaud. Et comme ton cerveau est un bon gros salaud, les moments où tu n'arriveras pas à bosser, tu culpabiliseras, ça sera cercle vicieux, car ce que tu apprendras momentanément en te forçant ne restera pas.

Paradoxalement, il y a des heures où tu bosseras super bien. Mais si, je te promets, ton cerveau n'est pas tant un salaud que ça. Cale toi un petit programme (raisonnable) à ces heures de la journée là en semaine, où tu reverras les cours que tu as vu le jour même.
Je vais te donner une idée de mon programme à moi, qui fonctionnait bien pour que tu aies une idée

J'avais cours les lundi, mercredi, jeudi et vendredi matin.
J'avais cours les mardi après-midi.
J'avais colle les lundi soir.
J'avais le swag tous les jours

Le midi, je rentrais, prenait mon déjeuner, imprimait mes cours du matin, soit je faisais une sieste de 10/20 minutes (assez pour ne pas sombrer dans le sommeil profond et être comme une brute des cavernes un lendemain de cuite à mon réveil) soit je buvais un café

Et l'après midi, je bossais le cours qu'on m'avait donné le matin puis j'enchaînais sur les QCM qui correspondaient à ce que j'avais appris. Apprendre les cours bêtement sans faire les QCM c'est comme pisser dans un violon inutile: il faut que ton apprentissage soit ciblé et que tu apprennes à faire les QCM de manière réflexe.
Au fur et à mesure je cochais gaiement mes petites croix "cours d'UEtruc de ce matin, QCM d'UEtruc de ce matin, cours d'UEprout de ce matin..." etc, de façon à voir que mon programme était au fur et à mesure à jour, et ça me motivait.

Aux alentours de 17h-17h30 je commençais à flancher et je faisais de la merde. Alors je savais qu'il fallait pas insister et j'allais me poser/prendre une douche, je récupérais quoi.
Après diner, des fois j'avais la force de bosser et je lisais un peu mes cours pour bien me les ancrer en tête.

Si je ne pouvais pas travailler un après midi (cours, grosse flemme, empêchement), je ne faisais pas l'erreur de vouloir tout rattraper le lendemain et m'épuiser et apprendre à l'arrache pour ne pas accumuler trop de retard: je répartissais les UE que je devais bosser tel jour sur les 2/3 jours qui suivaient.

Le week-end, je finissais de rattraper mon retard, je relisais tranquillement mes cours de la semaine mais surtout je préparais la colle du lundi.
Si j'avais une colle d'UEprout le lundi, le week-end d'avant je reprenais tout l'UEprout depuis le début du semestre, et j'essayais de faire des QCM pour bien me mettre dans le groove, et acquérir l'automatisme de réponse.

C'est ça un rythme, pouvoir éviter un maximum d'accumuler du retard et pouvoir faire des QCM. Si il te faut bosser tout l'aprem à la BU, c'est très bien, si 3h te suffisent, c'est bien aussi. L'essentiel est d'être à jour dans ton travail et de sentir que tu as de l'aisance à faire des QCM.
J'insiste sur les QCM car c'est une erreur de ma primance: non seulement j'ai accumulé beaucoup de retard, mais en plus je n'ai quasi jamais ouvert mon livre de QCM, en essayant de tout apprendre au dernier moment pendant le mois de révisions (un peu comme le bac) j'ai bien évidemment tout foiré !

Équilibre ton temps passé sur chaque matière.
Ne passe pas des heures et des heures à essayer de faire un putain de calcul de biophysique coef 4 si tu n'es pas matheux au lieu d'apprendre un chapitre et de faire des QCM de biochimie/biocellulaire qui sont coef 10.

On ne peut pas tout savoir par cœur tout de suite. Tu risques le soir d'avoir l'impression de ne rien avoir appris de ton aprem. C'est pour ça qu'en le relisant le WE d'après, et en le relisant quand tu prépareras la colle correspondante, tu l'ancreras encore plus dans ton cerveau. D'autant plus que si tu as fait des QCM, ça aura été très utile car les connaissances que tu as seront liées à des questions.

C'est pas grave de faire des erreurs. Si t'as eu une sale note à la colle, t'es super frustré: mais l'erreur qui t'a frustré, c'est souvent un piège: et au moins tu ne retomberas plus dedans. Aussi, ça te permet de t'orienter sur une nouvelle façon de revoir ton cours et de ne plus te faire avoir.

C'est pas grave d'avoir du retard de temps en temps. Oui, c'est mieux de ne pas en avoir, mais des fois dans le cerveau c'est le vide, et on fait un petit burn-out. Pleure un bon coup, repose toi. Essaye de rattraper ton retard, mais dis toi que 2/3 chapitres que tu auras mal vu ça sera rien à rattraper pendant le mois de révisions si tu as fait tout le reste correctement avec les QCM.

C'est pas grave de pas réussir à bosser parfois. Oui tu es un être humain et des fois tu auras envie de passer ton dimanche matin à regarder des replay de tellement vrai. Ou tu auras envie de voir tes amis un samedi après midi. Ou un jeudi l'envie d'aller faire un tour te prendra comme une envie de pisser, alors si tu n'as pas accumulé de retard, si tu ressens le besoin de sortir: SORS. En rentrant chez toi tu seras ressourcé, et ton travail sera beaucoup plus efficace que si tu passes ton aprèm à t'imaginer en sortie.

C'est pas grave de rouler sur les mamies et de manger des chatons.
Ha, je m'écarte du sujet. Et si, C'EST GRAVE, va consulter !!

Est-ce que je peux continuer à avoir une activité/sortir en dehors des cours ?
Si c'est ton défouloir, oui. Comme j'ai dit plus haut, se ressourcer c'est essentiel pour bien travailler. Si tu passes du lycée où tu pouvais sortir comme tu veux à une prison où tu es enchaînée à ton bureau et où ta cellulite fusionne avec ta chaise, tu vas pas faire long feu.
Pratique ton activité à une heure où tu sens que tu n'es pas productif, ça t'évitera de tourner en rond en te disant "PUTAING JE SUIS EN TRAIN DE REGARDER L'AMOUR EST DANS LE PRE PENDANT QUE LES AUTRES GRATTENT DES PLACES LAAAAAA"

Évite de trop perdre contact avec tes amis. Tu verras qui sont ceux pour qui tu comptes vraiment, on est dans un âge où les gens changent et zappent assez vite car quand tu es en P1 tu ne peux pas sortir tous les jeudis soir te bourrer la gueule comme les autres, et ta vie tourne autour d'un concours qui est abstrait pour ceux qui ne sont pas dedans. Mais ceux qui tiennent vraiment à toi seront un soutien essentiel, alors prends aussi des nouvelles. Je sais c'est beaucoup de boulot la P1 mais c'est pas une raison pour devenir un ermite égoïste.

Ce n'est pas la P1 qui est difficile en soit, c'est le fait d'en faire le centre complet de sa vie qui la rend difficile à gérer.
Relativise. Dis toi le plus souvent possible "c'est pas grave", mais ce n'est pas non plus une raison pour te dire "c'est pas grave" en début d'après midi et de ne pas bosser, faut se sortir les doigts du cul un minimum.

Mon article, ma méthode de rythme s'applique à la majeure partie des gens car on est tous humains, tous sensibles et on a tous des moments de craquage.
Bien sûr, il y a toujours des bourrins qui pourront bosser H24, couper toute vie sociale y compris les réseaux sociaux, couper toute activité, et qui finiront sans doute dans les meilleurs de la fac. Si vous avez la force de bourriner, allez y !
Mais si vous êtes un peu mou du bulbe normaux comme moi, dites vous que ce n'est pas impossible, que non ce ne sont pas les études les plus dures de France et que dans ceux qui sont passés, il n'y a pas eu que des bourrins, et au final, les mous du bulbes et les bourrins ont fini dans la même promo, ils ont écouté leur rythme !




Il y a 1 an, je venais d'échouer à ma première P1. J'étais déprimée et fatiguée, mais je me posais encore des questions.

Est-ce que ça vaut le coup de doubler ?
Si tu sais que tu as mal bossé et que tu as redoublé parce que tu as fait de la merde, oui. Mais cette fois ci, bouge toi et ne te cherche pas d'excuses.

Est-ce qu'on le vit différemment en doublant ?
On sait quel cours va tomber et à quel moment, on a une idée de sur quoi les questions au concours vont être axées: l'organisation et le rythme se trouvent beaucoup plus vite.
Sans compter que tu as déjà vu au moins une fois tous les cours, donc tu ne seras pas en mode "WHAT THE FUCKKK" en les lisant, ça te prendra beaucoup moins de temps pour les apprendre, et tu seras moins fatigué.

Quelles sont les erreurs à ne pas faire ?
Grosso modo, les mêmes erreurs que les primants, et celle de se reposer sur ses acquis. Si tu es doublant, surtout de loin, je ne veux pas t'enfoncer (car j'suis passée par là) c'est parce qu'il y a eu un truc qui a cloché.
 Alors perfectionne ton apprentissage et fais plus de QCM, tu vas y arriver, tu as eu la force d'affronter une deuxième P1, tu auras la force de la valider, à l'aise !

Un doublant, en fin de journée quand il a pu finir sa session de travail quotidien assez tôt car il avait déjà les bases de l'an dernier.



Il y a 3 mois, j'ai réalisé mon rêve
J'en ai fini avec la P1, ces 2 ans m'ont pas mal fait grandir et m'ont fait repousser mes limites. Ca parait insurmontable sur le coup, mais ça en vaut la peine: vous en êtes capables.
Courage à tous pour cette année à venir ! Si vous avez des questions, n'hésitez pas dans les commentaires, j'actualiserai cet article au fur et à mesure !

EDIT: les questions qu'on m'a posées

* Et les questions que tu/on te pose pour ta rentrée à l'école de sage-femme ? :) Tu as pas quelques petites appréhensions, questionnements sur ce qui t'attend ? :)
> En fait à partir du moment où j'ai su que j'étais admise, je n'ai plus eu d'appréhensions, je me suis dit que mon avenir était tracé et que tout irait bien maintenant...
 C'est tout bête mais les questions que je me pose maintenant sont d'ordre pratique genre "ça sera quoi les matières de cette année ?" "ça sera quoi l'emploi du temps de cette année ?" "on mangera au RU ou au CHU ?" ou la question toute bête genre "merde, c'est où la porte d'entrée de l'école ?"
Je n'ai pas trop d'appréhension également parce que j'ai déjà rencontré les futures filles de ma promo à une réunion dans la fac de médecine, et sur notre groupe facebook les filles des années supérieures nous ont filé quelques infos (et nous ont prévenu que le jour de la rentrée elles nous serviront un petit déj', tant que y'a de la bouffe, y'a de l'espoir !!)
Du coup je suis très excitée à l'idée d'avoir sous les yeux le programme, les matières, et l'emploi du temps. Je suis SUPERULTRAMEGAEXCITEE, à tel point que je m'endors très tard la nuit, mais ce n'est pas de l'angoisse, juste de l'impatience !

mercredi 26 août 2015

Plus qu'une semaine et demi avant le début de l'aventure !

Pour récupérer de 2 ans de fatigue accumulée: premier appart/première P1/rupture amoureuse/échec de P1/job d'été/déménagement/deuxième P1/rencontre du Grand Amour avec plein de papillons dans le ventre et tellement sur un nuage que je dors à peine/déménagement/job d'été, je suis partie avec mon mâle (aka le fameux Grand Amour) au Portugal.


Je suis jamais allée là bas, et jamais vraiment allée en Espagne. D'ailleurs, la seule chose que je sais dire en Espagnol c'est Te Quiero (parce que moi je suis une vraie maso, j'ai choisi d'apprendre l'allemand ACH ACH ACH) et la seule chose que je savais dire en Portugais c'était "TRACTOUPEEEEELLE"


J'avais donc en tête 2 clichés sur le Portugal: les gens poilus et les tractopelles.
Bah à peine sortie de l'autoroute pour arriver à destination je suis tombée sur un magasin de tractoupelles, et le soir de notre arrivée un homme gorille bronzait sur la plage. C'était drôle, mais au moins je savais que j'étais à bonne destination.


On a passé 2 semaines vraiment sympatoches et j'ai la chance d'avoir une belle-soeur qui manie fort bien l'appareil photo, donc on a pu faire des photos chouchounes (genre comme les CuteCouple de 14 ans qui rendent les autres du collège trop envieux parce qu'ils vont au macdo en amûûureux)

Mais sinon j'ai découvert la morue (quoi encore un cliché ?), que marcher minimum 14km par jour ça fait mal au cul, qu'avoir des coups de soleil au cul ça fait mal au cul, que les pâtes et les pommes de terre sont considérées comme légumes, qu'il y a des oignons dans tous les plats donc qu'il vaut mieux dormir la fenêtre ouverte, que je bronze plus que mon copain aux origines maroco-portugaises, que les magasins sont beaucoup moins chers là bas qu'en france, que Porto c'est vraiment cool, que la plage sans touristes c'est vraiment cool, que les pains au chocolat m'ont manqué mais qu'ils avaient de la concurrence;

En gros, l'essentiel à retenir, c'esr que c'est vachement beau le Portugal, et qu'on oublie vite les tractoupelles et les hommes-gorilles



C'est après avoir bien rechargé les batteries qu'on a pu rentrer chez nous fin août.


Pour lui, une grosse année se prépare, la 6ème année de médecine c'est celle où on passe les ECN, en gros c'est un concours qui regroupe tous les étudiants en médecine de France et selon ton classement ça détermine ta spécialité: en gros si t'es devant t'es radiologue à Paris et si t'es derrière t'es médecin du travail dans la creuse.
Il aimerait bien être cardiologue, il m'a toujours présenté la physiologie cardiaque comme un truc passionnant alors que je trouve ça inintéressant au possible mais quand je vois qu'il continuait d'en
parler avec tout autant de passion face à mon regard blasé je sais que ça lui plaît. Mais médecin généraliste lui plairait aussi, c'est quelqu'un de très doux, altruiste et qui a fait médecine par passion (et non pas comme les fils à papa qui font médecine pour la thune et l'égo).

En gros, l'année prochaine il passera ses matins en stage, ses après-midi à la BU pour réviser ses 3 dernières années d'externat et la pile de bouquin qui va avec: une des raisons pour lesquelles malgré mon classement je n'ai pas coché médecine.

Il a été d'un soutien énorme au cours de ma 2ème P1, nous avons très vite emménagés ensemble et sa présence a été une des choses qui m'ont permis d'avoir un si bon classement, peut être parce que ma vie ne tournait plus autour de la P1 et parce qu'il me traînait à la BU avec lui car il avait toujours besoin de travailler, sans pour autant me dire "mais non la P1 c'est pas dur" car il est passé par là. Il a réussi à me supporter les veilles de concours quand je pleurais pour rien, les veilles de colle où le stress m'envahissait, il m'a préparé des tas de repas à la bougie quand je rentrais de colle et n'a jamais cessé de croire en moi.

Maintenant ça va être à mon tour de le soutenir, de lui dire que je crois en lui, et je sais d'avance qu'il sera un très bon médecin car c'est quelqu'un de bien. Bon, ok, c'est mon copain je vais pas dire que c'est un pervers narcissique manipulateur adepte de zoophilie, mais franchement, c'est vraiment quelqu'un de vrai, et en général j'aime pas trop les médecins, mais quand il m'ausculte et s'occupe de moi j'ai qu'une seule hâte, c'est qu'il ait son ordonnancier !
En juin 2016 il passera ses ECN, en juillet il saura sa spécialité et sa ville d'affectation et en septembre, je serai officiellement en couple avec un interne, aka médecin non thésé (et pas peu fière de lui)


Pour moi, il s'agit de préparer une rentrée que j'attends depuis trèèèès longtemps.
J'étais déjà super excitée de recevoir mon planning pour l'année à venir ! Pendant 4 ans ma formation ça sera cours/stage/cours/stage et combien de moments d'émotion racontés sur ce blog ?


J'ai également appris que nos essayages de blouses se feront la semaine de la rentrée, une consécration de plus ! Ca sera comme acheter mon sweat "étudiante sage-femme" et me pavaner fièrement en promenant ma chienne !
Ma blouse sera sans doute aussi sexy, ouhlala, monsieur vous avez été très vilain laissez moi manier cette grosse piqûûûre


Pour ce qui est du matériel, ma môman s'en est chargée. Je serai donc dotée de crocs roses (pour ne pas nier mes vieilles origines de gitane, au fond peut être que Kendji est mon grand amour), d'une montre trotteuse rose, et d'un stéthoscope rose.

Oui j'aime le rose, et puis après tout, c'est la couleur des sages-femmes ! Mon petit côté féminazi a envie de dire "Ouiii profession très féminisée donc on continue de l'associer au rose comme on associe le rose aux femmes, nianiania ça ne favorise pas la mixité dans la profession", mais mon côté Audrey-présentement-en-robe-de-chambre-rose déclare "Ouais, mais le rose, c'est vachement beau, ça me dérange pas que ça soit la couleur de mon métier, même si j'avoue ça manque de mâles dans la profession"
Par contre, mon matériel a l'air tellement girly que lorsque j'ai posté la photo sur Facebook, on m'a demandé si c'était authentique. Non non, ils sont en chocolat !  (Heureusement que je n'ai pas de thermomètre en chocolat, il aurait vite fondu)


Ma trousse et mes cahiers sont prêts, il n'y a plus qu'à attendre la rentrée: mercredi 9 septembre 2015 à 9h30 !

Se préparer à la rentrée

Après la tombée des résultats (et de l'alcool après avoir fêté ça comme il se doit), ce fût le moment des inscriptions.

Pour rentrer à l'école de sages-femmes il y a toute une batterie de test médicaux à faire
- une sérologie hépatite B (parce qu'on t'a bien fait les petites piqûres dans tes petits bras musclés de porter tes lourdes annales des 2 semestres de P1)
- une sérologie toxoplasmose (pour vérifier si tu peux manger du chat sans complexe), varicelle (parce que tu as fait partie de la #teamfautpasquejemegrattemaismondieujevaismouriraaaahçapique) et rubéole (pour vérifier si ton médecin t'a bien piqué tes fesses quand tu étais bébé)
- une radio des poumons (une bonne excuse pour te mettre les nichons à l'air contre une plaque bien froide, ça te mate ça) et un tubertest

Plus sérieusement, le vaccin contre l'hépatite B est obligatoire pour n'importe quelle personne qui travaille en structure médicale. Même l'été quand je fais le ménach à la maison de retraite j'ai du fournir une preuve de vaccination, pour montrer que je ne suis pas une arme bactériologique humaine, déjà que je suis une vraie bombe au quotidien et que ce n'est pas facile à vivre.
La rubéole, varicelle et la toxoplasmose sont deux maladies qui sont très dangereuses pour les madames qui portent des petits humains en leur ventre, donc si on pouvait éviter de leur transmettre et prendre nos précautions en sachant que l'on va devenir sage-femme ça serait sympa.
Et pour ce qui est de la radio des poumons et du tubertest, c'est pour vérifier qu'on a pas la tuberculose, ça serait pas de bol en France, mais bon on a toujours plus de chances d'avoir la tuberculose que de gagner à l'Euromillions, et c'est bien dommage je vous l'accorde !

Gnégnile et moi-même étions donc au taquet, au méga taquet: je n'avais jamais été aussi impatiente de me faire faire une prise de sang !
J'ai un côté maso, je pourrais jouer la petite madame de ce film:

Love me like you dooooo

Je suis aussi allée gaiement faire ma radio des poumons, et j'ai eu droit à la fameuse phrase du
"Ha vous allez être sage-femme ! Vous êtes donc en école d'infirmière ?"

Non madame, je suis pas en école d'infirmière...

J'adore les infirmières, ma môman est infirmière, ma cousine va l'être, l'hôpital ne fonctionnerait pas sans infirmières, nos boulots à l'hôpital se complètent tous, mais ce n'est pas le même cursus
Le métier de sage-femme a beaucoup évolué, c'est maintenant un master (bac+5), soit 1 an de médecine puis 4 ans d'école, la formation n'a plus rien à voir avec celle d'infirmière, nous avons dans chaque corps de métier nos compétences mais maintenant il ne faut plus les confondre, pas devant les sages-femmes qui sont en quête de reconnaissance de leurs capacités, alors qu'elles sont encore vues comme "les filles qui ont pris sage-femme par dépit parce qu'elles ont raté médecine".

J'ai donc tenter d'expliquer le plus vite possible (car j'avais peur de choper des engelures aux miches tellement la plaque de l'appareil était froide et que je n'étais pas d'humeur naturiste) à la petite dame de la radio que l'accession à l'école de sage-femme avait bien changé par rapport à son époque et que ça n'avait plus rien à voir avec l'école d'infirmière, et plus rien à voir avec le métier d'infirmière puéricultrice, que ce soit au niveau du concours d'entrée ou même au niveau des exigences que l'on demande.
On fait toutes une très très beau métier, on porte des blouses ultra sexy, mais on ne peut plus le comparer: c'est comme comparer un boucher et un poissonnier: on vend des protéines au gens mais pas de la même façon.
Aucun métier dans l'hôpital n'est supérieur à l'autre et on a besoin mutuellement les uns des autres et ça tous les gens de la santé devraient s'en rappeler...


Je lui ai épargné la phrase que je dis souvent en levant les yeux aux ciels à force de la répéter "non la sage-femme n'est pas là que pour s'occuper des bébés, elle assure le suivi gynécologique des femmes de la puberté à la ménopause", bah oui quoi, on a 4 ans d'école axés sur ça, il nous faut pas 4 ans pour seulement apprendre à dire "POUSSEZ POUSSEZ" comme dans les films américains où à la fin le bel interne qui met son stéthoscope à l'envers vient récolter toutes les fleurs parce qu'il a juste attrapé la petite bêbête fraichement sortie du ventre de sa môman !


Mes explications succinctes ont du la satisfaire parce qu'elle m'a donné le droit de m'habiller ! Finalement, je commençais à m'habituer et je me projetais déjà dans une vie hors du commun, où filmée par les caméras de "confessions intimes" j'allais expliquer à la France entière à quel point ma vie avait changée depuis que je vivais à poil (même si faire mes courses au carrefour du coin sans être poursuivie par les vigiles devenait difficile)


Je suis retournée dans la salle d'attente, et là le médecin est venu l'air grave pour venir m'expliquer ma radio. Je me suis dit "Cache ta joie gros, on dirait que tu vas m'apprendre que je vais mourir !", je savais que j'allais bien, et sur ma radio du thorax je ne voyais pas ce qu'on pouvait trouver d'anormal ! Je suis parfois une sans coeur (dixit mes amies quand je leur refuse d'ouvrir le deuxième pot de Nutella à la suite de mon placard à gâteaux) mais sur les radios ça ne s'est jamais vu !.35

J'ai compris seulement après que mon gros bougre de médecin généraliste n'avait pas précisé pourquoi j'avais besoin d'une "exploration fonctionnelle thoraco machin truc", alors quand le radiologue a vu qu'il s'agissait d'une petiote naturiste de 20 ans il a eu peur qu'on recherche des choses pas jolies jolies chez moi genre une tumeur ou la preuve que je suis une Alien ! Quand je lui ai dit que c'était simplement pour rentrer dans l'école de sages-femmes il était tout rassuré et m'a dit que tout allait bien.


J'avais plus qu'à remplir le dossier de l'école, non pas sans fierté, je me suis rarement autant appliquée pour écrire (je veux faire bonne impression à la directrice enfin)

J'ai du mettre mes photos d'identité de terminale (1), je me suis dit que ça ferait moins tâche qu'une photo naturelle (2) (genre de ma vraie nature) et plus propre qu'une photo de "HOLALA AUDREY T'ES PAS NATURELLE" (3) (genre la photo instagram)


Mon amoureux qui était alors en pleines révisions de la pédiatrie (et de la quantité pas possibles de vaccins et X rappels qu'il y a à faire sur les fesses des bébés) a inspecté mon dossier médical: mon carnet de santé est aussi glamour que moi, les seules anomalies de mes premiers mois sont
"CONSTIPATION", à croire que je n'ai pas toujours été une chieuse. Après avoir regardé ma radio des poumons il m'a dit "Oh t'as un tout petit coeur ma chérie, c'est que t'es pas sportive", et bien ça m'a vexé (et j'ai discrètement planqué derrière moi le fromage blanc que j'étais en train de m'enfiler).

Quel ingrat cet homme, ce n'est pas parce que j'ai passé 2 ans de P1 les fesses sur une chaise et pour seul activité physique le "je coure le plus vite possible à mon frigo voir ce qu'il y a à manger" que je ne suis pas sportive !

D'ailleurs, pour la petite anecdote, entre juin et juillet j'ai perdu 13 kilos soit le poids total de ma PACES, ce qui m'a motivé c'est le fait que je ne passais plus dans les portes de me dire que j'allais être toute belle dans ma blouse 36-38. Donc entre l'entrée à l'école de sage-femme, le retour à mon poids de forme, le salaire du job d'été et le nouvel appart tout neuf avec le chéri je me dis que par rapport à mes 2 ans de concours, la vie est devenue vachement plus cool !


J'ai pu clore mon dossier, après avoir constaté avec joie qu'il n'y avait pas besoin d'attestation d'aptitude mentale à remplir par un médecin (auquel cas mon plan machiavélique pour former une armée de nouveaux nés et devenir Maître du Monde aurait été annulé) et après avoir choisi mes deux options facultatives qui seront de 18h30 à 20h00 le lundi et le mardi (pour bien commencer la semaine)

* Médecine et religion: parce que la culture générale c'est vachement cool et que ça peut toujours me servir si un jour je vais à Money Drop parce que même si parfois j'ai du mal à accepter ce que les institutions religieuses quelque-soit la religion imposent aux femmes, ça m'intéresse de savoir comment appréhender le suivi de mes patientes peu importe leur confession
* L'enfant: parce que les bébés c'est pas spécialement mon kiff mais ça parle de parentalité, de procréation médicalement assistée et c'est quelque chose qui me touche particulièrement


J'ai donc décidé d'aller mettre mon dossier directement dans la boite aux lettres de l'école, parce que mon appart est à 15min à pied et que je suis trop radine pour acheter un timbre. Sauf que manque de bol, il n'y avait pas de boîte aux lettres, j'étais donc en train de tourner en rond autour de l'école, face aux urgences. Encore quelques minutes à tourner et ils allaient venir me chercher avec un brancard pour m'emmener aux urgences psychiatriques !
Mais je me suis sentie comme une grosse thug, j'ai poussé la porte d'entrée de l'école et je suis arrivée dans le hall avec toutes les boîtes aux lettres, mais aussi tous les emplois du temps, les informations sur les cours et les partiels... J'étais émue tout plein, mais j'me suis dit que quand ça sera MES dates de partiels d'affichées, je ne les regarderai pas avec autant d'amour et qu'après 6 mois de cours en débarquant à 8h à peine réveillée à l'école, je ne pousserai pas la porte avec autant de joie !
Mais être ici, à ma place, dans le hall de l'école ça m'a ému beaucoup beaucoup, la dernière fois que je m'étais retrouvée si proche de cet endroit c'était au début de ma 2ème année de P1, alors que je rendais visite à quelqu'un à l'hôpital. Je regardais avec envie l'école, et je me demandais si un jour je pourrai y rentrer ou si j'allais devoir passer souvent devant elle le coeur serré après avoir échoué... Heureusement pour moi, j'ai pu avoir l'option 1 et rentrer inaperçu en tenue-de-jogging-legging-troué-au-cul-que-si-la-directrice-me-voit-jaurais-beau-avoir-essayé-de-bluffer-avec-ma-photo-sérieuse-ça-aura-servi-à-rien.


Le jeudi 2 juillet était un matin parmi tant d'autres, le soleil se levait doucement et chatouillait les toits de la ville, au coeur de la bourgogne. Les vaches dans les champs ouvraient les yeux, les pattes encore mouillées par la rosée, et le coq chantait.
Audrey, était debout depuis 6h du matin, surexcitée.

En fait, c'était le jour de la réunion de présentation des options, où tous ceux qui passaient en 2ème année de médecine/pharma/sage-femme devaient se retrouver.
J'avais reçu avec joie l'invitation sur Facebook au groupe privé de ma future promotion, 27 filles au total, heureusement que je suis un vrai bonhomme pour remonter le niveau de testostérone ! On avait donc pu déjà virtuellement se présenter, et dès les premières lignes elles étaient au courant que je pratiquais le comique de manière déviante et intensive, je suis le Christian Grey de l'humour (pour ceux qui connaissent pas, ce monsieur est un déviant accro à tout ce qui est sujet à la copulation).

On avait donc prévu de se donner rendez vous le matin de la réunion et de toutes se rencontrer. La veille au soir je finissais le boulot dans mon patelin (ma cité d'origine aight sisi la famille), et j'ai emmené Cécile avec moi (ma soeur du guetto, elle a connu la misère culturelle des nivernais) pour faire 2H45 de route jusqu'à mon école.

On était tellement impatientes de rencontrer les filles de notre promo qu'on a mis un temps fou pour s'endormir, et moi j'étais levée aux aurores... Du coup en attendant que la grosse Cécile arrête de ronfler ouvre délicatement ses petits yeux de petit chat, j'ai réactivé le mode Maldon:
j'ai nettoyé, astiqué, balayé, casa toujours pimpante


J'ai même changé l'eau de Jason, le poisson que je m'étais achetée en août 2013 juste avant la rentrée de ma première P1.

Il est increvable ce bordel: il a survécu plusieurs fois à plus d'1 mois de jeûne quand je rentrais chez mes parents et que je le laissais ingratement seul J'ai honte de dire ça et les défenseuses des animaux vont sans doute me mettre brigitte bardot aux trousses, mais à ce jour Jason va bien. Je pense que c'est parce que je lui ai donné ce prénom immonde badass.



On s'est préparées au taquet, les yeux explosés et la grosse appréhension comme si c'était la rentrée alors que c'était juste une pauvre réunion ! Arrivées dans le hall de la fac de médecine on a pu constater avec émotion écrits noir sur blanc notre admission sur le tableau d'affichage, et au loin on apercevait un troupeau de meufs.
Pas de doute, c'était les sages-femmes de la promo 2015-2019. En plus, elles avaient ramené croissants et pain aux chocolats: à ce moment là, je me suis dit "pour sûr, c'est des vraies, je vais pouvoir les inclure dans ma team"

Ma team ? La team gros sac, copyright déposé par Mickaël (mon amoureux si je n'ai pas cité son doux prénom) et moi-même l'été dernier quand on se parlait toute la journée sur messenger pour se séduire comme 2 adolescents tout foufous. Il y aussi la team de "il y a que les sales qui se lavent" mais celle là est vachement plus sélect.


Il était censé y avoir une réunion, mais ça parlait que des masters à la con genre physique appliquée (mais messieurs dames je n'ai jamais bossé la physique) et masters de bioch, qui en plus de paraître masochistes étaient réservés aux étudiants en médecine (ha bah voilà, CQFD).


En grosse rebelle que je suis j'ai emmené Cécile avec moi, et 2 autres damoiselles de la promo. Nous sommes donc parties faire l'exploration pour trouver l'école.

L'école des sages-femmes se trouve devant le CHU, en face des urgences et à proximité immédiate de la maternité. Bon, normal, si elle était accolée au service de gériatrie ça ne serait pas très utile. Mais la faculté de médecine se retrouve derrière le CHU, c'est à dire diamétralement opposée à l'école. Et qui dit CHU dit putain d'hôpital de ouf (avec des couloirs secrets pour les gens qui travaillent dedans que mon chéri il m'a déjà fait passer par là pour faire le malin parce que c'est un externe) et énorme labyrinthe.

Et nous étions trop fières pour demander notre chemin aux gens dans l'hôpital, on a préféré se la jouer pékin express et au moins s'il nous arrivait quelque chose de grave on était directement prises en charge (mais les filles ont été sympa ça leur est pas venu à l'idée de faire une crise cardiaque).
Je ne sais pas comment nous nous sommes retrouvées au milieu des brancards des urgences. Enfin, si, peut être parce que par 2 fois nous avons pris des portes et ascenseurs interdits et que l'on s'est retrouvés dans un couloir qui annonçait le service de réanimation qui nous a fait paniquer et traverser les portes battantes en sens inverse. Mais une fois dans le hall des urgences, on a couru comme des dératées en se faisant toiser par le monsieur à la jambe tordue qui attendait visiblement un docteur (et qui à ce jour doit être joliment platré) et on a enfin trouvé notre école !


C'était donc une bonne matinée, rassurante dans l'ensemble quand j'ai vu que toutes les filles de la promo avaient l'air super cool (non je fais pas ma lèche-bottes les filles, mais on a mangé des pains au chocolat, et ça c'est vraiment super cool !)


J'ai donc juste à attendre de rentrer de vacances pour pouvoir, comme une gamine, faire mes courses de rentrée et m'acheter des cahiers et des crayons trop chouchouuunes ! Mais comme on se dit sur le groupe Facebook de la promo: on a jamais eu aussi hâte de commencer les cours !